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Aidez-moi à sauver ma peau!

Pour ma filleule, j'ai supprimé les articles qui parlaient d'elle. Parler directement avec Sophiana ne m'inquiète pas mais je ne peux pas supporter les angoisses de sa mère qui se décuplent en moi. Errer dans la rue en se disant  " il faut que je me tue " n'est pas normal.   J'AI PEUR JE NE CONTROLE RIEN. Je ne peux pas avoir la distance ajustée si ce n'est pas l'intéressée qui me parle mais je crois qu'elle ne peut pas poser des mots sur ses maux mais à son chien qui l'adore, Balkan, elle peut se confier.

A la mère de Sophiana : pardon, mais souviens-toi de ma douleur, de mes TS tandis que Thierry me harcelait avec ses appels sur mon frère, les poursuivant de son délire sexuel sur moi. Laissez-moi vivre ! Toute mes pistes d'emploi tournent autour d'activités altruistes, sans doute, parce que ma névrose s'allie avec des fonctions altruistes. Le passage à l'acte suicidaire se fait par perte de contrôle. Un psychiatre de Quimper, Yves Prigent, que je suis allée voir puisque mes fonctions professionnelles m'envoyaient vers Quimper a écrit un très beau livre sur le suicide grâce aux témoignages de rescapés.

Je ne suis qu'une femme qui connaît ses fragilités et ses limites, une femme qui ne veut pas se tuer mais qui se sent comme projetée sur le sol quand elle ne contrôle plus. Oui à toute protection amicale, à tout emploi qui pourrait s'adapter à mon profil ou plutôt l'inverse. Je n'ai pas honte de mendier un emploi.

 

 

Papyanar, les lecteurs sont-ils conscients du nombre de références que je leur donne?

Au  secours, Papyanar,  personne m'aime ni me lit. SNIFF!

 

Merveilles pour un dimanche matin tombées dans mes souliers de Noël !!!

En parcourant le numéro 127 de Trek Magazine de septembre-octobre 2010, Jean Marc Durou nomade et écrivain tente de répondre à l'insécurité du Sahara. Le désert n'est pas plus dangereux qu'auparavant en termes  de risques d'actes terroristes. Je connais Jean Marc Durou mais je trouve une référence d'un ouvrage non encore exploré: " Le Désert, états d'âme " est écrit en collaboration avec un philosophe, Jean-Luc Maxence ed Ouest-France.

" Le Sahara mérite notre respect et notre écoute afin de pouvoir aider les nomades qui, aujourd'hui, sont les seuls à pouvoir rétablir la sécurité  sur leur territoire " Jean-Marc Durou dans la tribune du numéro de Trek cité plus haut. Il fut l'ami et le collaborateur de Théodore Monod. Un jour où le narguilé avait une composition qui embruma mon esprit, j'ai acheté le recueil de l'édition Omnibus " Le roman du Sahara "présentant plusieurs romans dont l'action se déroule dans le désert.

L'anthologie que je vous cite régulièrement a pour auteur Bruno Doucey et edition " Bouquins Laffont" qui recueille les écrits des scientifiques, des artistes (un clin d'oeil à Mona Zaalouk, mon amie), spirituels. Ai-je le droit d'être mauvaise élève? Mes références ne viennent que de ma mémoire et non d'une vérification précise de cette anthologie. Je chercherai " Le désert, états d'âme". Je vous donne un site : "www.trekmag.com". Le numéro 127 de la revue Trek ne traite pas que du désert. Le numéro 128 "spécial déserts" Je vous donne une autre référence que j'ai dans ma caverne d'Ali Baba de Trek Magazine, le numéro 119, entièrement consacré au désert. Il se peut qu'il parle aussi du désert égyptien. Les prix affichés sur ces deux revues sont de cinq euros cinquante et de cinq euros quatre vingt dix euros. Donc comptez six euros si vous tentez un achat en ligne.

 

Sublimer par l'art. ("danse-thérapie" pour anorexiques)

Sculpter les abîmes de désespoir qui n'est pas absent chez notre modèle. Elle est peintre, et pour survivre, élever ses trois enfants, elle pose. Le tournant de la ménopause lui fit prendre quelques kilos qu'elle refusa. Elle a dû choisir une astuce simple et efficace pour  maigrir. Elle se donne quand elle pose. La force de sa présence guide nos mains. Nadège est partie à Marseille chez Rufo. Une complicité nous unissait et nous échangions ce qui nous touchait. A propos du modèle, nous nous permettions de trouver le mot adéquat. J'ai lancé, en douce : "c'est un appel" et Nadège sut exprimer exactement le message envoyé par la maigreur : " En ai-je fait assez pour que tu me protèges?"

J'ai le souvenir d'avoir refusé de manger pour recevoir des miettes d'amour ... A Calcutta, j'ai choisi de vivre la faim avec ceux que je côtoyais. Petits détails pour s'arrêter à temps. Il y a toujours un os nouveau à dénuder (Isabelle Caro était d'accord). Je suis descendue à 33kg à cause des soucis  de ma famille. Je me sentais mieux en rachitique. Sanglots étranglés, vie brisée. Le jour où mon père me vit la peau sur les os, il me dit que c'était impressionnant (pas pour moi) et j'ai répondu : comme cela, on sait que tout est là!!!!

 

Beaucoup trop seule plutôt que " femme perdue"

"Beaucoup trop seule" me semble plus adapté que " femme perdue" qui semble m'accorder une vie privée de mauvais aloi! Ce crétin de chirurgien a fait un beau massacre et ne m'a pas averti des risques de prises de poids. Dans ma campagne, les veaux sont castrés, et du coup, grossissent même ceux qui sont appelés " Babyboeufs ". Cette réflexion plutôt agricole a scandalisé la première personne venue sur overblog pour espionner mes écrits. J'ai pris quinze kilos. Je ne fais pas partie des personnes à qui il est conseillé de bouffer des kilos de viande!

Il m'apparaît évident qu'il faut diminuer ses quantités d'aliments ingérés, supprimer les lipides et les glucides. J'en ai marre, veux cesser de vivre.J'étais entourée de beaucoup d'amants alors que je pesais 33 kg ..." On" a osé de me dire de manger plus ce qui n'est pas dans la règle monacale. J'ai un métabolisme d'une femme qui a souffert de la famine. Viktor Frankl, médecin déporté se livra à des constations profondément surprenante. Il fut frappé par la force de certains déportés.

Pardonnez mon désespoir. Apollon m'accepte comme je suis, parce qu'il est intelligent et a du coeur. Il aime mon rire, mon côté rebelle exigeant des  preuves de ce qu'il affirme. Nous avons eu des dictionnaires dans notre plumard. Je n'ai aucune sécurité.

 

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