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De "l'entre nous" dans des bidonvilles et de la demande de pardon à celui que nous aidons.
Des charmes de L'Orient ou de ceux des poubelles, j'ignore quelles furent les sirènes les plus envoûtantes et comment je me rendis au Caire pour la première fois. Il me fallait ce savant mélange de senteurs savoureuses où se mêlent l'exotisme et l'humble déchet quotidien. Le pincement de mon coeur devant ce que je pris pour de pauvres masures et devant l'entassement poubellien découvert jusque dans les entrailles des habitations cessa, à peine né, grâce à Samia, jeune chiffonnière de quinze ans qui m'offrit le thé. Je reçus un sourire de ce lieu où je traquais la misère.
L'un des bidonvilles était juché sur une colline surplombée d'une falaise aride dont l'ocre doré chuchote l'infini du désert. Le soir, le soleil rougeoie sans pudeur au-dessus des brumes poubelliennes et volutes de fumée légèrement bleutées... Ce tintamarre de froissements tôliens, de hénissements d'ânes épuisés, d'orgie de porcs en furie m'amusa... Ceci se poursuit par un dialogue épistolaire entre une chiffonnière étudiante et moi-même.
Il fallait unir deux "je", deux "tu" de même essence. Martin Buber a rédigé un ouvrage sur ce thème. Il n'est possible de dire "je" que si l'on a reçu un "tu" " égalitaire". Maurice Bellet parle de " l'entre nous " sans lequel l'humain est anhumain.
L'engagement politique ne se vit pas en lisant mais en agissant!
Si le coeur généreux d'un étudiant s'interessant aux théories anarchistes : à dix huit ans, ceci peut se comprendre mais notre université de Sciences Economiques a produit une série de travaux, étudiants et enseignants unis à visée internationale. Je ne suis pas débile mentale et nous étions étudiants finançant nos études par un labeur salarié. En conséquence, chacun choisit d'approfondir sa vision économique internationale. Séduite par l'autogestion, je n'ai pas adhéré au PSU. Etant aussi salariée, je n'étais pas une gamine : je travaillais dans des centres d'études en recherche appliquée !!!
J'étais cohérente. Je pensais. Née Bélier, je ne pouvais que foncer et je ne voyais qu'une issue : partir pour des pays confrontés à la misère. Je ne demande que le respect. Je suis cette très jeune femme qui arpenta tout Calcutta, qui fut en relation avec l'équivalent d'un conseil municipal. J'ai analysé ce que j'observais, et noirci beaucoup de pages. Je fus en contact avec presque toutes les associations agissant sur place. Marie Keyrouz sur ma radio chante un hymne maronite....
Je suis hors cadre classique pour le meilleur et pour le pire. Dans un article, j'ai dit être fille d'agriculteurs. Ma famille a agi dans divers domaines. N'ajoutons rien : il y a si peu de lecteurs.
SOS PAPYANAR!
Mon coeur en sang gît, à terre, et moi-aussi. Si je n'écris que pour moi, je n'utilise pas l'ordinateur. Ce sont les angoisses de Didier et de Liza qui me donnaient tant de lecteurs? Ils m'ont fait très mal mais à leur insu. Je ne condamne pas ce que d'autres nommeraient folie. Comme Marcel Rufo, je me dis folle. Là, je suis désespérée. Personne ne me lit. Je n'ai pas un centime d'euros : impossible d'entrer dans un musée. Femme perdue ou femme oubliée?
J'ai mal. Je n'ai pas osé demander de l'argent à Dino ni le timbre qu'il voulait m'offrir pour que je puisse poster une lettre pour Benoit. Ma bibliothèque universitaire est fermée, aujourd'hui. Il faut croiser les compétences et le marché. Le système de la société de portage me semble à creuser. Une femme sans compétences en ce domaine aide les autres à trouver du boulot et aide les retraités à mûrir un projet. Elle a L'ANPE dans sa poche et son affaire semble marcher. La société de portage suppose que l'on fasse des bénéfices, et mes projets sont trop généreux. SOS PAPYANAR. Nous devrons laisser l'anarchisme le temps de mettre en place l'affaire!
J'aurais aimé un peu de solidarité sur ces blogs, d'où la création d'une communauté qui ne marche pas sur overblog. Vous me tuez, sans le savoir. Je suis trop sombre : j'ai une overdose d'épreuves, en ce moment.
Pistes sahariennes : références d'ouvrages
Peu de lecteurs sur la piste. Je vous donne quelques repères à ne pas négliger : un numéro splendide du monde de la bible : "L'expérience du désert dans la Bible et le Coran" Numéro 197 juin, juillet, août 2011. Une approche de l'enluminure musulmane devrait vous être douce. Je vous suggère d'aller sur le site :" www.lemondedelabible.com "
Un hors série mérite le détour : "Chétiens, Musulmans : Premières rencontres". Un ouvrage en poche est de grande valeur : " Les manuscrits de la mer morte" Farah Mébarki, Emile Puech. Si personne ne me lit, je m'arrête, ici.
Sur overblog, j'ai tenté de vous transmettre ce que m'apporte la sculpture.
Aurais-tu peur mon ami soleil pour te voiler ainsi?
Aurais-tu peur, mon ami soleil, pour te voiler ainsi? Juste pour moi : ôte tes voiles le temps que je sois irradiée. Ne crains rien, les autres courent sans te regarder. Tu fus dieu pour les égyptiens, Amon, un instant détrôné par Aton très proche du dieu juif (Akhénaton, Toutencaton reprenant ensuite Amon). Montre ton visage dans un lieu caché pour réparer mon coeur. Mais pourquoi Papaloup ne m'a-t-il pas répondu ? Il aurait dit que mon idée de plan incliné sur trois marches d'une maison à flanc de côté dont le premier étage donne un accès direct dehors posait des problèmes à l'extérieur. Je n'ai pas pu mesurer la largeur du chemin mais je le crois assez large.
Même s'il me pique une idée, Papaloup veut manager tout seul, na! Qui va adoucir mon coeur? Mon ami soleil, montre-moi ta face. Que me dis-tu? De cacher mon visage quand tu embraseras le buisson? Tu fais tout ce que tu peux pour que les égyptiens fassent des macédoines de religions !!! Je défends les égyptiens, leur terre dont je viens et je n'aime pas ce qui se passa dans la mer rouge. La barre de corail, des amis bédouins, à l'abri des touristes. Montre-moi ton regard, mon ami soleil.
Je te donne une bonne nouvelle en cadeau : j'ai éliminé le coktail de médicaments pris, hier, cause de mes nombreuses chutes. Ophélie m'a serrée contre son coeur. Papyanar? Tu crois qu'il priait, mon ami soleil?
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Mon combat s'est étendu à " l'entre nous".