Tu comprends que l'ouvrage sur Camille C est un joyau. L'auteur, mon ami, a adopté un style simple  mettant, à notre portée, des gouffres mystiques. Pour Jean de La Croix, il y a des introductions, des études de ses poèmes qui permettent une comparaison fascinante, comparaison entamée par l'auteur.

Mayrig,

Es-tu encore là? Je t'accompagnerai en pensée, en amitié profonde, en ommission (je n'ai pas pris le train)!!!

Flamboyant était le nom d'un arbre au Nord Togo. J'exultais en écoutant les oiseaux multicolores formant un choeur joyeux, chaleureus, écho du soleil. Pour une raison que j'ignore, il me fut demandé à quel animal je ressemblais. En premier, j'étais dromadaire "marche ou crève " (Pour ma famille folle : je ne vous demande que de faciliter ma recherche d'emploi qui se fait par réseau, vêtue de manière très féminine et colorée. J'ai porté des hauts jaunes d'or qui ne laissaient nul humain indifférent....

Je sentais l'oiseau coloré prendre le dessus et je chantais tous les airs de concours avec Maria Callas, en arrière fond, et ses fantaisies eu égard aux partitions. Sur méharées1, des avis divergeants sur Maria Callas me font penser à l'affaire Dreyfus !!! L'anti Callas dut chanter " Au clair de la lune " sans penser à une plume chatouillante, n'est-ce pas Ophélie? Coeur enlarmé : besoin de came (médicaments). On s'est moqué de moi, sur méharées1, parce que j'ai toujours vécu selon mon idéal.

Le troisième animal était le geko et son art de mettre de la chaleur autour de moi. Je l'ai toujours fait quand ce me fut possible, mais ma force avait été mangée. Tout est brisé, cassé, bousillé. Nouvelle épreuve? Je ne pense pas réussir à survivre. Et merde à ceux qui ont d'autres idées, je fus et reste anarchiste, ce qui était très osé dans une université marxiste !!!

Vous le savez ou le devinez, je suis épistolière. Un jour, une de mes tantes ayant environ soixante ans fit un remarquable scénario d'adolescente en crise. Hilare, j'ai dit à ma mère qu'il était désopilant d'avoir des crises d'adolescence à soixante ans. Ma mère a compris mon amusement. Rapidement, un échange épistolaire s'est établi entre Marie et moi. Hier, dans mon message à René : " J'ai reçu une lettre de Marie .... Elle ne semble pas au courant de l'état de Papa à qui elle aurait rendu visite "

René ne comprend rien au soin relationnel, alors que je sais que Papa aime bien Marie (compte,inconsciemment, sur elle) et son conjoint, jeune cousin germain de mon père. Ils habitent à dix kilomètres de la maison paternelle. Il m'arrive de ne plus arriver à écrire, y compris dans ces blogs!!!! J'ai reçu un message plus qu'étrange d'une femme du groupe vaguement spirituel de Dino dont je sèche les réunions. Je vois Dino en professeur de sculpture mais ne sens pas son côté ecclésiastique. Il n'a pas d'ordinateur et comme mon téléphone est coupé, je demandais à cette chère imbécile de donner de mes nouvelles à Dino, qui s'inquiète à mon sujet.

Ma babine se retroussa et je grondais entre mes quatre murs, recevant des messages " mélasses" de cette pauvre femme. Elle sait qu'Henri Caffarel  est un ami pour moi, à qui j'adresse des épître sur overblog. Cette andouille ne cessait de me demander si Caffarel allait m'aider à comprendre Dino. Mes réponses furent raides, malgré moi : " Dino n'est pas contemplatif. Henri Caffarel est en cours de béatification"!!! Imaginez cette autre femme raffinée qui fréquenta, jadis, overblog, me parlant toute la nuit, et dans un demi-sommeil, je l'entendis me raconter qu'en tant que medium, elle avait réveillée Dino en lui montrant ma personne, si bien qu'il se masturbait indéfiniment. Je dormais debout, ne comprenais rien, mais au réveil, j'ai réagi. J'ai connu des détraqués sur overblog.

Sidérée, je m'aperçois que non seulement, ma famillle ne m'a pas épargnée, mais que ma fratrie me fait crever. Je suis sûre que mon frère aîné qui peut aller jusqu'à la boite aux lettres, ne transmets pas mes lettres à mon père! Pardon, mais c'est mon frère aîné qui sera responsable de ma mort. Celui que je nomme Benoit dans ma nouvelle est humain avec moi, même s'il ne comprend pas tel ou tel aspect de ma vie. Il semble avoir très peur de son jumeau délirant et il a peur de l'aîné au prénom de René dans ma nouvelle, René étant le prénom de mon grand-père maternel. Il refuse de me donner des nouvelles de mon père. Un rire : hier, il était du mauvais côté !! Vous l'avez compris : je ne vois aucune issue.