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LE DESERT EST UN ETAT D' ETRE.
A mon arrivée à Tamanrasset aux maisons roses et parfois rococo, j'ai regretté le désert. La pause fut courte et, en avant, pour L'Assekrem en trois jours à cause des haltes dans les guelta pour remplir nos réserves d'eau, et ceci, en juillet ce qui ne cache pas l'audace de la jeunesse !! Je désirais l'infini et non la ville ou l'oasis. Un jeune médecin montait aussi sur la cabine du camion pour contempler la piste fantaisiste suivie en une dizaine de jours et peut-être plus. Le camion ne suivait pas la piste : un paradis de bonne solitude.
Que sommes-nous allés chercher ainsi? Un enveloppement d'Amour et l'infini l'offre. Il ne s'agit pas d' " un machin catho", mais d'une expérience partagée par tous. Néanmoins, j'ai le droit de l'avoir vécu en catholique, ce qui toucha profondément les touareg(s) musulmans. Leïla a raison : nous devons vivre notre désert pour être heureux. Le blog de Leïla est : "nemchou.over-blog.com". D'aucuns nous reprochent d'être dans le passé : non, nous introduisons le désert dans nos vies.
Je vous ai donné plusieurs fois la référence de l'ouvrage philosophique rédigé à partir du Petit Prince(Jean-Philippe Ravoux : "Donner un sens à l'existence" sous titre " ou pourquoi Le Petit Prince est le plus grand traité de méthaphysique du XXème siècle ed Laffont), de Citadelle, des journaliers de Saint Exupéry qui a rédigé une petite merveille autour d'une réception dans une maison à demi effondrée où deux jeunes filles lui firent craindre l'épreuve qu'imposaient ses soeurs aux visiteurs qui étaient notés entre zéro et vingt. Je voulais vous donner les références de l'analyse littéraire du Petit Prince. Patience, cela vient. J'insiste sur l'art de vivre d'Isabelle Eberhardt dont je recommance : " Lettres et journaliers" de l'auteur ed Poche Babel.
Deux mots sur mon régime
Mon père dirait : " les bonnes femmes" pour exprimer les raisonnements d'ignorantes qui ne comprennent rien aux grandes lignes de son régime. Le régime précise : manger à satiété, ne pas manger si nous n'avons pas faim. L'ordinateur m'a envoyé un message raide me radiant du site. Il se trouve que je suis en relation personnelle avec Le docteur Dukan qui m'avait promis de me ramener au moins au poids de départ et si possible. Je dois reconnaître que j'ai ri avec lui devant mes quinze kilos pris à cause des bonnes femmes dukanettes.
J'ai envoyé une bouteille à la mer de sable, demandant à ce médecin s'il était au courant du message de l'ordinateur. Il m'a dit de ne pas en tenir compte. Nous repartons pour Tombouctou mais je compterai mes calories. Il arrive que des gardes du corps de ce médecin me reproche d'avoir son adresse personnelle, mais c'est lui qui me l'a donnée. Que je me pose des questions, que je cherche à comprendre était plus que normal puisque j'ai une formation en nutrition.
Sophiana, crois-tu que les pharaons étaient ébourriffés?
Et ton grand-père chantait : " c'est la fille du bédouin". Sophiana, je t'ai écrit sur overblog, et (chut!) je fus bien plus angoissée que ta mère et j'ai dû bouffer des médicaments, ce qui nous est inutile, à toi, comme à moi. Je suis triste aussi à cause de toi qu'un rien projette dans le désespoir. Tu es majeure et ceci gêne ta mère. Il en fut de même lorsqu'elle devint majeure, car la vie continue ainsi depuis les siècles des siècle. Amen
Une seconde : je nous prépare le café et lirai le marc du tien. Il te faut trouver ton starter puis aller de Dunkerque à Tamanrasset. Je lis ton marc en chantant Faust de Gounod : " Je voudrais bien savoir quel est ce beau jeune homme et comment il se nomme" L'usage demande que ce passage non monacal se chante en recto tono, ce qui est difficile. Non, Sophiana : pas en recto-tonneau !!! Tous ses gens du Nord à l'accent pointu ne savent pas rire.
Tu n'aimes pas les ébourriffés, soit les "psys", en qui tu n'as aucune confiance. Là, tu es une petite futée! Un ebourrifé nul se disant coach m'a piqué une somme colossale pour me lire ce que je soulignais dans mes livre. Il n'est plus galopin mais me conta qu'à l'école, il se faisait battre sans cause par son instituteur. Il m'a dit que c'était une souffrance phaharonique (Je ne sais pas si elle est dans " Le Livre des Morts". Il y avait une cause : son père couchait avec la femme de l'instituteur !!! Pourquoi m'a-t-il raconté ces carabistouilles?
Quelques rires sahariens avant le stress de la recherche de boulot.
De la douceur, de la douceur : je n'en peux plus. Je n'ai pas peur du désert mais peur des humains à cause d'une hypersensibilité pathologique. Je déteste que l'on me plonge dans mes émotions que l'on soit " psy", coach... Laissez-moi jeter mes émotions sur l'argile ocre. Je ne sais pas si je reverrai Nadège dont j'étais complice. Elle part six mois à Marseille et va travailler avec Marcel Rufo. Nadège, Dino t'a peut-être aidée à comprendre l'étrangeté que je suis.
Ma vie a été brisée. Je pense que tu l'as deviné, Nadège. Je t'ai fait prendre quelques fous rires. Je te parlais du syndrome de Dourakine que tu ne connaissais pas. Je te vois encore en fou rire : " Il a foutu le feu à Moscou". Très cultivée, n'aurais-tu pas lu les ouvrages de La Comtesse de Ségur, Dourakine étant son père. Nos intuitions se sont unies au sujet de l'alphabet cyrillique, venant du grec. Saint Cyrille et Saint Méthode auraient créé l'alphabet cyrillique. Non, ce n'est pas un gag mais une information que j'ai mise dans mon sac de chercheur.
Bien sûr, j'envisage d'étudier le russe que je crois plus facile que l'arabe et l'hébreu. Nadège, lorsque je t'ai vue avec ta jambe cassée et douloureuse, je t'ai fait rire : " on ne descend pas en shuss le mur d'une piste noire!!!" " C'est pire : c'était du hors piste "
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Je vous redonne une référence précieuse : " Le livre des déserts " sous-titre "Itinéraires scientifiques, littéraires et spirituels" sous la direction de Bruno Doucey ed Laffont Bouquins.