Une photographie d'une femme aux traits en finesse taillés. Elle a eu au moins dix pseudonymes, le plus souvent masculin. Je vous redonne le meilleur recueil d'extraits de ses oeuvres : Isabelle Eberhardt " Lettres et journaliers" ed poche Babel. Comment peut-on chercher les origines de qui que ce soit? Si vous rencontrez un proche lointain (sur internet) qui porte plusieurs pseudonymes, entendez que ce proche-lointain prend des distances avec sa famille d'origine. Isabelle Eberhardt n'avait que  des questions sur son père !!!

Ophélie, tu sais que les aristos meurent comme les autres. Je serais très heureuse de connaître La Comtesse de Kerougan. Ophélie, un baron du.... se faisait des certificats de domestique pour voir l'envers de la médaille. Il fut valet de chambre, selon ses desiderata ! Si vous souhaitez connaître vos origines, lisez les ouvrages de métaphysique, que vous devez avoir. L'accès au blog d'Ophélie est dans mes amis, à droite sous ma photographie sur mon blog:http://elisabethdehautsegur.over-blog.com/

Pour les passionnés du désert, je suggère " Le livre des déserts" " Itinéraires scientifiques, littéraires et spirtuels" sous la direction de Bruno Doucey ed Laffont. Les poèmes de Christophe n'étaient pas encore édités. " Aime jusqu'au bout du feu " Frère Christophe moine-martyr de Tibhirine ed Monte Cristo.

Que vos coeurs s'ouvrent et accueillent les roses du désert, la parole d'un enfant, les mots sublimes d'un article sur overblog avec les références. " Quand plus rien n'est en vous que le goût d'être à l'autre, vous êtes, et pour longtemps" Traumatisée par un frère d'une violence inouïe, je me réfugie dans le désert et L'Amour vient à moi. Le désert ne trahit jamais : il est aussi fidèle qu'infini. Entrez y le coeur nu afin de recevoir le murmure du sable hésitant à vous offrir une tempête.

Qu'aurait pensé Isabelle Eberhardt si fougueuse de cette citation : " En redescendant de la jouissance, prenez tout droit vers la tendresse : freinez des corps, l'amour traverse " ? Elle était aussi très mystique et aurait calligraphié ces mots à méditer lentement. Encore quelques roses des sables pour votre marche : " Quand les mains se touchent surveillées par la pudeur, le coeur vient battre sur le grain de la peau. "

Et tout ceci se dit en murmures silencieux dans le désert qui révèle L'Amour et L'Infini. Ecoutez, apprenez par coeur le langage du désert.

NB : les citations viennent du recueil " De l'amour en éclats" de  Michel Marie Zanotti-Sorkine ed Ad Solem

Aurore flamboyante, transforme-moi en braise. Des larmes à l'orée des cils, un corps obéissant à l'interdit des émotions. le grand marabout des protéines trouve mes larmes ridicules.Il ignore tout de mon père et ce type en guise de condoléances que la mort est un processus naturel. Il devrait étudier les textes de sa religion pour ne pas mélanger les humains, les clébards, les poules. Je sais les égorger et voir le reste du corps partir en courant.

Ne pas craquer, ne pas craquer, surtout ne pas craquer. Mon répondeur déraille. Mon père a tenté de me joindre. Il a dû mal raccrocher l'appareil. Je n'arrive pas à le joindre mais il n'a pas à recevoir les torrents que mes essuie glaces ne savent pas endiguer. Mon Dieu, que j'ai mal! Folie des folies : je craque. Pas de quoi bouffer dans la baraque. Je remercie mes frères d'avoir  péché par manque d'action, et par omission pour l'aide des autres...

Pardon, c'est sombre : je me tais. Si je me flingue, ne me regrettez pas : c'était mon heure!

Ô Sophiana, ton texte est venu jusqu' à moi en code tam tam. J'attends qu'il me soit copié au calame. Sophiana, je ne parle pas de publication à la légère. Je sais combien il est difficile de s'imposer dans une maison d'édition. Tu ne sais pas que j'ai été directeur de recherche donc vigilante sur le fond comme sur la forme. Le tam tam m'a envoyée vers mes propres écrits. Je prends soin de toi. Je ne commettrai pas le péché de manque de paternité pour lequel  Socrate traîne au purgatoire dans " Mon testament philosophique " de Jean Guitton.

Ton emploi du terme " heure"semble sorti de mes conférences d'exégèse, et il est totalement ajusté à  ce que ton texte esquisse sur ton coeur en sang. As-tu lu le livre de Stevenson : " comment devenir écrivain"? L'ouvrage est un petit recueil. Un des conseils est de tenter d'utiliser le style d'un écrivain et d'écrire comme il l'aurait fait. J'ai plongé ma muse dans l'ouvrage de Jean Guitton pour rédiger un de mes articles d'overblog : " Antichambre d'Augustine se préparant à mourir en odeur de sainteté" (27.03.10).Le texte eut du succès et figure dans les articles les plus commentés.

J'ai toujours pensé que tu me doublerais. Tu le fais plus tôt que prévu avec autant de talent qu'âgée de quelques mois, tu chantas l'air de la reine de la nuit de La Flûte Enchantée après m'avoir entendu, tentant d'égayer ce voyage sous la pluie battante.

Isabelle Eberhardt devenue nomade au Sahara fréquentait les " zaouïas" pour plonger dans le souffisme et son mystère mystique. Pour ceux qui me lisent aussi sur overblog, j'indique une voix incitant à L'Orance, apaisant mes émotions qui doivent être guidées par le coeur profond, ce centre de paix. Que chacun trouve où poser son fardeau. Le désert comme cette voix sont ma voie, actuellement. Affolée par la souffrance de mon père, j'ai mangé trop de médicaments. Si la voix peut me guérir des émotions et des médicaments.......

Imaginez la métamorphose. Quand j'évoquais ce centrage, les psys le refusaient, me disant que je fuyais, ce qui était faux, mais qui aurait été très intelligent pour me protéger des fous " qui déboulonnent tout sans pouvoir reboulonner"(Jacques Attali). La fuite est un signe de grande sagesse. Même la graphologue me l'a dit! La tristesse revient : je branche la cassette magique. Non, à la tristesse, au désespoir, aux angoisses notamment au sujet de mon père.

En réalité, j'ai toujours pensé que le sevrage se ferait grâce à la spiritualité. Etre centré en soi là où n'est pas l'égocentrisme, comme dans le désert où tout se partage et se donne. Il nous faut des bases de sécurité, une assise, des racines pour ne pas sombrer dans le dérapage psychique. Emue, je retrouve ma prime jeunesse, désespérée, qu'il fallut apprivoiser car je n'avais confiance en personne. J'étais sûre que j'avais une tare m'empêchant d'accueillir l'amour. Bien entendu, cette expérience d'apprivoisement fut faite par un prêtre mais, bien sûr j'avais ma vie privée.