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Mes réponses au cousin banquier ici comme sur overblog!
Le feu a embrasé la terre écrit Teilhard de Chardin dans "La Messe sur le Monde" et voici de quoi transcender les contingences, et les pauvres banquiers pour qui chantait sûrement cette voisine au sujet des chrétien ou crétins (ce que j'ai entendu) qui ne font rien. La Messe sur le Monde se lit dans Le Hoggar loin des palaces et des banques. ( Un cousin banquier m'a démolie sans cause. Je réponds sur overblog. Le désert et le jeûne font bon ménage. Tu n'as même pas compris que je me fous de la bouffe et que je préfère les nourritures spirituelles ainsi que ce qui relève de l'art : ceci élève le débat!
Mon coeur est en sang. M'enchaîner, me trainer ainsi sur le sol jusqu'à ce que mort s'ensuive. Pour qui est-ce intéressant? Je ne comprends pas. J'ai besoin de délicatesse, de douceur, de soins. Les banquiers doivent se taire, respecter mon travail humanitaire et mes recherches dans ce domaine. J'en ai marre : je vais me plonger, à nouveau, dans ma force de Calcutta. J'étais en pleine adéquation avec ce que je vivais. Je me suis engagée de tout mon être.
Je préférais soigner que remplir ma niche de lingots d'or. Toi, banquier, tu ne peux pas t'y installer en cas de faillite. Elle croule sous les lingots. Je ne peux vivre que dans ma quête d'Absolu. Pauvre petit banquier!
Papyanar : je n'ai pas de lecteurs, suis désespéré e
Ce qui me fut dit par un cousin est criminel et un mépris sans nom pour la femme!
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Pardon, Papa, je dois chercher un emploi et ne puis le faire dans votre brousse!
Cacher mes sanglots, mon désespoir, l'impossibilité de trouver un emploi. Pas un centime d'euros. Si j'avais une imprimante, j'aurais vendu ma prose dans le métro, ce que j'ai déjà fait durant un an. Je craque. Je suis en danger, même si vous avez de quoi rire sur overblog. Je me shoote mais je ne peux rien faire. Mes lecteurs pourraient m'indiquer des pistes professionnelles quand j'évoque une compétence dans mes articles. Désespoir catatonique, paralysant comme celui de Sophiana.
Je vais me tuer. Debout sur la roche, je contemple le ravin qui m'appelle sournoisement. Longtemps, je le contemple. Ma seule peur est de me rater. Dans le désert, il est imposible de ne pas s'entraider. Je ne comprends rien à L'Occident. Nom de Dieu, que puis-je faire? Me tuer? Ce n'est pas le moment de me faire la morale. Quel est ce Dieu qui me laisse crever. Hurlement à la mort, à l'amour ébranlant le cosmos en contractions de plus en plus rapide : je dois naître.
J'entends mon père dire " Je n'en peux plus". "Je ne suis plus en vie mais je le suis encore : c'est tout le problème ". " Je perds la tête ", preuve qu'il ne la perd pas! " Je n'arrive pas à mourir. Je ne sais pas faire. Ce doit être dû à un manque d'habitude"!! Nos rires se rejoigent. Il va tenter de joindre mon frère aîné qui m'aurait dit "merde". L'insuffisance cardiaque est maladie terrible que je ne connaissais pas.
Misère
Plus rien à manger. Point de targui à l'horizon. Lorsque je vivais dans les bidonvilles du Caire, mes voisins s'en rendaient compte et me donnaient de quoi tenir le choc avec cette consigne: "Tu ne donnes rien aux soeurs". Effectivement, les soeurs coptes avaient du fric. Situation insoluble comme si je n'avais pas de famille. En somme, je franchis le stade de la vraie misère mais je n'accepte pas le mépris des travailleurs sociaux.
Les braves gens me disent : " prends n'importe quoi comme boulot". Ah! Mais ce n'est pas répertorié dans la nomenclature officielle. Il convient de réfléchir, sérieusement. Quand j'ose indiquer une compétence, je tente la pêche à la ligne. J'ai rêvé d'un système d'entraide, en créant une communauté de chasseurs de compétences et de talents et cela n'a pas marché. Nous verrons la chute de notre système économique....
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Donnez à chacun sa chance.
Juste dans l'enfractuosité, à l'ombre, à cette mi-temps du jour. Soudain, je la transforme en oratoire et je converse avec ceux qui sont partis trop haut (les catholiques croient à la communion des saints). Je viens de le faire avec ma mère en réfléchissant à l'école qui serait ajustée à ma filleule. Elle m'adorait quand elle était enfant, sans doute, parce que j'aime jouer comme ma mère qui aimait aussi jouer. Ne traitez pas de femmes perdues des femmes qui portent des fardeaux lourds. Il serait plus intelligent de nous envoyer du pognon!
" La révélation de l'année" "The indépendant" " LAISSEZ ENTRER LES IDIOTS" "témoignage d'un autiste" Kamran Nazeer collection poche points. L'auteur autiste est juriste, philosophe, haut fonctionnaire pour le gouvernement anglais. Mon fils était étiqueté " autiste". Je sus, d'emblée, qu'il ne l'était pas. Avec son prénom et des jeux collectifs, il retrouva la parole et le rire. Il me fut demandé de l'adopter : en file indienne, c'est très long. Je ne voulais pas de rapatriement sanitaire. J'ai confié mon fils à une américaine mais il n'a pas supporté mon départ et n'a pas pu lutter contre la maladie que je lui ai transmise.
Accusée d'avoir dit à une cousine médecin qu'elle était responsable de la mort subite de son fils, j'ai hurlé sans contrôler : "Mais c'est moi qui ai tué mon fils". Maman, vous êtes obligée de jouer aux lettres comme je l'écris sur overblog. J'espère toujours que le meilleur de chacun est près à s'exprimer s'il se sent écouté. Je ne suis désespérée que de moi mais je ne suis pas logique. Il me faut reprendre les clefs de la vie.
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Je sauve ma peau : je n'ai pas le choix!